Équipements

Lorsque je pense à mon équipement, je le divise logiquement en deux catégories qui sont basées sur l'utilisation anticipée:

  • L'observation;
  • L'astrophotographie.

Bien que certaines pièces ont un usage commun, d'autres sont vraiment dédiées à l'une ou l'autre des activités. Lorsque je présenterai chacune des pièces, je me réserverai quelques lignes expliquant l'utilisation générale ainsi que mes commentaires sur la pertinence et l'importance de cet équipement pour l'activité associée.

Il est certain que cette liste évolue constamment (au grand désarroi de ma femme!) puisque un des problèmes majeurs de l'astronomie amateur et qu'il nous manque toujours quelque chose... de plus gros, de plus performant, de nouveau, etc. En fait, il n'y a de limite que de par la profondeur de notre porte-monnaie!

Vous pouvez consultez la page sur les détails de mon observatoire à la maison ici.

Nouvautés de l'équipement:

  • 13 mai 2015 : Première capture avec le nouveau kit de A-Z après six mois d'attente!
  • mai 2015 : Nouvelle monture EQ8 usagé et nouveau télescope TPO RC-10 acheté au NEAF en super spécial... J'attends toujurs les filtres 36mm pour aller avec la nouvelle roue à filtres qui vient avec la caméra.
  • mai 2015 : Réception de la nouvelle caméra QHY9-M pour remplacer celle que j'ai scrappée! :)
  • mars 2015 : Acahat d'un focuser Moonlite motorisé pour le AT-RC8
  • 4 décembre 2014: Acquisition d'une lentille classique Nikkon Nikkor 180mm f:2.8 pour du grand champ avec ma caméra QHY8L et le Skytracker.
  • décembre 2014 : J'ai brulé et complètement détruit ma caméra CCD monochrome en pointant le soleil! avec mon télescope solaire en piggyback sans avoir mis le couvervle sur mon télescope principal, probablement lors de la session du 2 novembre 2014! Je pleure!!!
  • juin 2014 : Acquisition d'une roue à filtre 2", 7 positions
  • février, mai 2014 : Achat et installation du SkyPod Shed comme observatoire permanent.
  • Récupération d'une caméra OSC CCD QHY8L
  • 2013 : Achat d'un iOptron, SkyTracker
  • 2013: Acquisition d'une télscope solaire Coronado SolarMax 60

 

NOTE: Toutes les images des équipements présentées sur cette page proviennent des sites des manufacturiers ou des revendeurs. Ces images ne sont donc pas mes images...

Télescopes

Évidemment, lorsque l'on parle d'observation avec un instrument, on pense tout de suite au télescope, qui est de toute évidence la pièces maîtresse! C'est donc par les télescopes que je vais commencer.

En ce moment, je possède 4 télescopes différents: Le premier est de type Schmidt-Casgrain, deux autres sont du type lunette et le dernier est de type Ritchey-Chrétien.

Celestron CPC-11 (type Schmidt-Casgrain)

C'est le tout premier télescope que je me suis procuré. C'est un excellent télescope pour l'observation visuelle.

L'unité est complètement intégrée. La monture à fourche est attaché de façon permanente au tube optique. Le trépied, très solide et robuste, se sépare en quelques instants de la monture à fourche. Avec son tube optique d'un diamètre de 280mm offrant une focale de 2 800mm, donc à fort grossissement, cet instrument se prête aussi bien à l'observation de la lune, des planètes, que des objets du ciel profonds.

Il est équipé d'un ordinateur interne de type "Go To" qui ne prend que quelques minutes à initialiser et permet le repérage est le suivie des objets célestes de manière tout a fait automatique. L'interface usager se résume à un clavier rétro-éclairé assortie d'un écran LCD de 2 lignes.

Très facile à installer et à utiliser. Ce télescope fait sensation à toutes les sorties d'observation auxquelles je me présente!

Le seul bémol que j'ai à faire concerne le poids. En effet, le télescope est plutôt lourd et demande par conséquent une certaine force physique pour la déplacer et l'installer. Le tube optique avec l'assemblage de la monture pèse plus de 30 Kg. Un homme adulte y arrive sans trop de problème en prenant son temps. Par contre, pour les femmes, les jeunes et les personnes d'un certain âge, c'est un pensez-y bien!

Bien que ce télescope est excellent pour l'observation ainsi que la prise de vidéo des planètes, il se prête beaucoup moins bien à l'astrophotographie du ciel ciel profond. En effet, sa monture de type Alt-Azimuth nécessite l'ajout d'une table équatoriale pour des prises de longues durée, ce qui rend tout l'arrangement instable. De plus, le manque de stabilité du miroir primaire lors de longues poses (plusieurs minutes) donne des résultats très variables puisque le focus critique se perd assez rapidement. Finalement, sa longue focale est mal adaptée à la qualité typique de notre ciel urbain et au aux caméras CCD actuellement disponibles (échantillonnage et résolution angulaire).

 

CPC-11

StellarVue SV80 ED (type lunette)

C'est le deuxième télescope que je me suis procuré. Étant donné qu'il ne s'agit que d'un tube optique, je me suis aussi procuré une petite monture équatoriale de marque Swywatcher HEQ5 Pro. (voir section sur les monture plus bas)

Le choix de ce télescopé n'est pas un hasard. Le CPC-11 avec sa longue focale ne permet pas d'imagerie à grand champs. Ce petit télescope avec son ouverture de 80mm @ f:7 donne une focale de 560mm, ce qui permet la prise d'image à grand champs avec un capteur approprié. Il est léger, solide et facile d'utilisation.

Après toute les difficultés que j'ai rencontrées avec mon CPC-11 dans mes tentatives d'astrophotographie (@#$!), l'utilisation de ce télescope est un vrai charme! Dès mes premières tentatives, les résultats sont impressionnants!

Idéalement, il est préférable d'utiliser un aplanisseur de champ pour le capteur CCD ayant une diagonale supérieure à 25mm puisque le coma devient apparent.

Ce télescope n'offre que des performances marginales pour l'observation étant donné sa petite ouverture qui ne permet pas la capture de beaucoup de lumière pour notre oeil...

 

SV 80ED

Orion EON 120 APO (type lunette) - DONNÉ AU CAMP PORT-AUX-SAUMONS en aout 2013

Après mes succès avec le SV80, j'ai considéré pendant longtemps de me procurer une lunette avec une plus grande focale qui est bien adapté à un grand nombre de cibles du ciel profond. Par contre, le coût d'un tel équipement a sérieusement freiné mes élans. Puis une opportunité c'est présenté pour l'achat d'une lunette de 5 pouces usagée. En effet, j'ai eu le privilège de pouvoir essayer le tout et, si je trouvais les résultats satisfaisants, de négocier le prix par la suite. Ce que j'ai fait évidemment!

Cette lunette peut être utilisé aussi bien pour du visuel que pour l'imagerie. En visuel, elle offre un bon contraste et une image très nette sur l'ensemble du champs! Je l'utilise fréquemment pour l'observation des planètes et de la lune.

Malheureusement, pour ce qui est de l'imagerie, j'ai eu une mauvaise surprise: je me suis rendu compte que la lunette souffrait d'un problème de pincement. Après plusieurs échanges avec le soutient technique d'Orion, ces derniers m'ont confirmé que ces lunettes sont sujettes à ce genre de problème lorsque utilisées à des températures froides. En effet, la cellule est un trop trop ajustée autour de la lentille. Lorsque le métal est refroidie en bas d'un certain point, des contraintes apparaissent sur la lentille, ce qui produit le pincement observé. Des températures froides pour Orion, ça veut dire sous le point de congélation! "Je demeure au Québec" je leur est souligné avec véhémence! "Il fait presque toujours sous zéro la nuit!". Heureusement, ils ont proposé que je leur renvoie la cellule optique afin qu'il la "travaille" un peu pour voir si cela ne pouvait pas arranger le problème... Un point positif de ces contretemps: disons que la situation a été plutôt favorable pour moi dans la négociation du prix d'achat...

Depuis le réparation en début d'été, j'ai fait plusieurs images spectaculaires avec cette lunette! Pour le moment, je suis très satisfait des résultats obtenus qui sont à ce jour mes plus beaux! J'aime vraiment beaucoup cet instrument! L'optique est très bon. Pas de coma ou de vignettage sur mon capteur CCD grand format.

Maintenant que nous arrivons dans la saison froide, je vais finalement pouvoir vérifier si le problème et vraiment réglé... a suivre!

(Mise à jour printemps 2012) Après un hiver suite à l'ajustement d'Orion, je constate que le problème est toujours présent. Par contre, avant l'ajustement le pincement provoquait des "moustaches" irrégulières en forme de triangle. Suite à l'ajustement, la pincement provoque plutôt une forme régulière de type pyramide à base carré... C'est un peu décevant disons, pour être polie! Par contre, la lunette fonctionne très bien pour des températures au dessus du point de congélation... c'est toujours ça de gagner.

 

Eon 120

Astro Tech ATRC8 (type Ritchey-Chretien) - A VENDRE EN JUIN 2015

Finalement, après mes succès à la lunette pour ce qui est de l'imagerie, je me cherchais un télescope avec une plus grande focale pour les cibles plus petites tels que les nébuleuses planétaires et les galaxies. De plus, je ne voulais pas revivre les problèmes de stabilité de monture et du focus vécus avec le CPC-11. J'aime vraiment le comportement des lunettes, soit leur grande stabilité et leur facilité d'utilisation. Suite à de nombreuse lectures, mon choix c'est arrêté sur cet instrument... qui en plus correspond à mon budget!

De prime à bord, rien ne nous empêche d'utiliser ce télescope pour de l'observation visuel. Mais en fait, cette instrument est conçu principalement pour la photographie. En effet, l'obstruction du miroir secondaire est très importante pour ce type de télescope. Ceci réduit considérablement le contraste des objets. Ce n'est pas vraiment un problème en astrophoto étant donné que ceci peut être corrigé lors du traitement des images. Par contre, pour le visuel, le résultat manque définitivement de "punch"!

Pour moment, ça ne fait que quelques mois que j'ai fait l'acquisition seconde main de cet instrument. Mais déjà les résultats sont très intéressants. J'ajouterai donc des commentaires dans peu de temps lorsque j'aurai un peu plus d'expérience à l'utilisation.

(Mise à jour automne 2012) Après plus d'un an d'utilisation, j'adore cet instrument! Il est très performant et facile d'utilisation. Je le recommande fortement.

ATRC8

TPO RC-10 tubes (type Ritchey-Chretien) - Acquisition en Mai 2015

 

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Focuser Moonlite motorisé

A compléter...

Oculaires

Évidemment, si l'on parle d'observation visuelle, les oculaires sont un éléments essentiels. Lorsque l'on choisie un oculaire, deux facteurs sont à considérés: la focale de l'oculaire, qui nous permet de déterminer le grossissement que l'oculaire produira en combinaison avec le télescope ET le champ apparent qui représente l'angle de vue tel qu'il apparaît à notre oeil à l'oculaire. Plus le champ apparent est grand, plus nous avons l'impression d'avoir une vue panoramique. Un tout petit champ apparent nous laisse croire que l'on regarde à travers un petit cylindre...

Pour tous les détails sur les oculaire, vous pouvez suivre ce lien.

Le grossissement pour un oculaires se calcule selon la formule suivante:

Grossissement = focale de l'instrument / focale de l'oculaire

La focale de l'instrument se calcule en multipliant le diamètre de l'instrument par son rapport de focale, comme suit:

Focale = diamètre (en mm) X ratio focale (f:x)

Par exemple, pour le CPC-11, ayant un diamètre de 280mm (11 pouces) avec un ration de f:10, la focale de l'instrument est de 2 800mm. Ce qui veut dire qu'un oculaire de 17mm produira un grossissement de 2 800/17, soit environs 165x. En fait, l'oculaire agit comme une loupe sur l'image au foyer de l'instrument. Plus la focale de l'oculaire est petit, plus le grossissement sera important.

Idéalement, pour un instrument en particulier, on cherchera à avoir un moins trois oculaire qui produiront un grossissement faible, moyen et fort. un grossissement faible se situe entre 50 et 100x, un moyen au alentour de 300x et un fort aux alentour de 400x. De plus, on cherchera aussi à avoir le champ apparent le plus grand possible afin d'obtenir le meilleur panorama possible au grossissement désiré. Évidemment, le prix de l'oculaire est en général directement relié au champ apparent de ce dernier... quelle surprise! Je vous recommande donc d'acheter des oculaires ayant le plus grand champ apparent possible tout en respectant votre budget.

Vous trouverez dans le tableau suivant la liste de mes oculaires ainsi que le grossissement qu'il produisent sur chacun des mes télescopes.

  Modèle CPC-11 ATRC8 EON120 SV80ED

TeleVue 24mm Panoptic

68 deg.

116x

0.6 deg

66x

1 deg.

37x

1.8 deg.

23x

3 deg.

Orion 17mm Stratus

68 deg.

164x

0.4 deg.

94x

0.7deg

52x

1.3 deg.

32x

2.1 deg

TeleVue 11mm Nagler

82 deg.

254x

0.3 deg.

145x

0.6 deg.

81x

1.0 deg.

50x

1.6 deg.

TeleVue 5mm Nagler

82 deg.

560x

0.1 deg.

320x

0.3 deg.

180x

0.5 deg.

112x

0.7 deg.

TelVue PowerMate 2.5x

2.5x

2.5x

2.5x

2.5x

 

J'ai aussi un oculaire réticulé illuminé de Celestron que j'utilise uniquement lors de l'alignement des montures. C'est un Plossl de 10mm de piètre qualité...

J'ai bien quelques autres oculaires qui étaient inclus lors de l'achat de divers télescopes, mais en fait je n'utilise que ceux présentés ci-haut étant donné leur grand champs et leur bonne qualité qui me procurent un champs de vision aussi grand, mais avec un plus fort grossissement en boni.

Filtres visuels

Je n'utilise qu'un seul filtre visuel et uniquement pour observer la lune qui est plutôt brillante au télescope! Il faut se rappeler qu'un télescope amplifie de façon significative la quantité de lumière qui entre dans notre oeil. Lorsque j'observe la lune, il est fréquent que je soit complètement éblouie. Cela en est même douloureux!

J'utilise donc un filtre polarisant variable qui atténue l'éclat de la lune. Ce filtre se visse directement à l'entré de l'oculaire. Une fois l'oculaire inséré dans la diagonale, il ne suffit que de le tourner légèrement pour faire varier l'intensité du filtre.

Exemple d'application d'un filtre polarisant variable

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Montures

Je possède deux montures, soit une monture à fourche de type azimutale faisant partie intégrante du CPC-11 et une monture de type équatoriale. Pour avoir plus d'information sur la monture azimutale, suivez ce lien. Pour la monture équatoriales, suivez ce-lien. Ceci m'a permis d'utiliser les deux type de montures aussi bien lors d'observations que lors de de la prise de photographie.

Premièrement, il est important de comprendre qu'il n'est pas possible de faire de longues pauses avec une monture azimutale étant donné qu'après seulement quelques secondes de pose, la rotation de champs causée par la rotation de la terre provoque un étirement important des étoiles. Afin d'utiliser ce type monture, on doit ajouter une table équatoriale qui incline la fourche parallèlement à l'axe polaire. Dans le cas du CPC-11, l'arrangement est plutôt lourd, ce qui rend le tout instable. Selon mon expérience, il est donc difficile d'utiliser ce genre d'arrangement pour faire de la photographie avec des poses de plusieurs minutes.

cpc-11

Monture à fourche de type azimutale intégrée du CPC

Table équatoriale pour monture de type CPC azimutale

Bien que les montures azimutales ne conviennent pas vraiment à l'imagerie, elles sont par contre faciles d'utilisation et conviennent très bien pour l'observation. Puisqu'elles se déplacent de haut en bas et de gauche à droite, elles sont beaucoup plus naturelles à utiliser pour la plupart des gens. Comme je l'ai déjà mentionné, j'adore le CPC-11 pour l'observation visuelle et la monture de type azimutale y est certainement pour quelque chose.

Par contre, les difficultés de la monture azimutale pour ce qui est de l'imagerie m'ont éventuellement poussées à me procurer une monture équatoriale. Mon choix s'est initialement arrêté sur une monture HEQ5 Pro de Skywatcher. Dés le début, j'ai obtenu de très bon résultats en astrophotographie avec cette monture. Par contre, la monture HEQ5 est limitée à une charge utile d'environs 25 livres (10 kilogrammes), ce qui limite le choix de télescopes avec lesquels la monture peut être combinée.

Afin de pallier à cette limite, je me suis finalement procuré la grande soeur de la HEQ5, soit une monture EQ6. Cette dernière est pratiquement identique à la première sauf qu'elle accepte une charge utile de 40 livres (18 kg). Ceci me permet maintenant de l'utiliser tous mes télescopes avec cette monture.

EQ6

Monture équatoriale EQ6

Pour en savoir plus sur cette monture en particulier, suivre ce-lien.

Les montures équatoriale conviennent à l'observation aussi mais ont le fâcheux inconvénient: elles font tourner le télescope de façon peu orthodoxe... le résultat est que l'observateur doit démontrer un certain talent de contorsionniste lors de ses observations! En fait, avec les tube de type Newton particulièrement, les montures équatoriales présentent un inconvénient majeur. En effet, il arrive fréquemment que le porte oculaire se retrouve pointant directement vers le sol puisque ce dernier est à une position fixe sur ce genre de tube.

(Mise à jour 2012) Étant donné que j'ai maintenant une installation "semi-permanente" chez moi, je suis plutôt réticent à déplacer la monture EQ-6 une fois l'alignement polaire bien ajusté. J'ai donc décidé de me re-procurer une monture HEQ5 usagée d'un astronome amateur local afin de pouvoir me déplacer pour des sessions d'astrophotographie mobiles...

(Mise à jour mai 2015) Je remplace la EQ6 par une monture de grande capacité plus neuve, soit la EQ8.

 

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Caméras

Initialement, j'ai fait mes débuts en astrophotographie avec une caméra DSLR standard de marque Canon EOS Rebel XT (modèle 350D) que je possédait déjà. Heureusement pour moi, il appert que cette caméra est l'une des plus populaires pour les astrophotographes amateurs.

Caméra Canon Rebel EOS XT (modèle 350D)

Bien que les résultats obtenus avec cette caméra sont intéressants, elle y a un inconvénient majeur: ce type de caméra n'est pas sensible aux longueurs d'onde de l'hydrogène ionisé émises par la plupart des nébuleuses du ciel profond. De plus, cette caméra n'étant pas refroidie, elle est très susceptible au "bruit électronique" qui vient affecter la qualité des images. Pour cette raison, je voulais me procurer une caméra CCD refroidie dédiée pour l'astrophotographie. Malheureusement, ces caméras sont plutôt coûteuses, principalement à cause du coût du capteur et aussi du fait que les quantités produites de cet équipement sont relativement faibles.

Heureusement, en 2001 Kodak introduit un nouveau capteur grand format à faible coût qui, selon moi, a révolutionné ce genre d'appareil. En effet, suite à l'introduction de ce capteur, les prix se mettent à chuter de façon importante. On parle d'une coupure de 2x est plus! (5 000$ à 6 000$ pour les autres modèles, pour la caméra seule) Je profite de l'occasion pour me procurer une de ces caméras. Le modèle que je retient est fabriqué par une compagnie chinoise peu connue mais qui est très agressive au niveau de ces prix. Je réussi à me procurer une caméra, une roue à filtres et un ensemble de filtres LRGB de Baader Planétarium pour 2 300$! WOW!

QHY9 CCD avec roue à filtres

Caméra CCD refroidie QHY9 avec sa roue à filtres

Vous pouvez suivre ce lien pour avoir tous les détails au sujet de cette caméra. Les principales caractéristiques sont:

J'adore cette caméra qui m'a très biens servie depuis le tout début. Évidemment, l'utilisation correcte demande un peu d'apprentissage et d'essais-erreurs. Elle se comporte bien, de façon fiable et prévisible. J'en ai obtenue des résultats surprenants. Elle est très sensible et ne génère que peux de bruit.

Mon seul commentaire et que la construction, bien que solide, manque un peu de raffinement. Par contre, à ce prix, il faut savoir en prendre et en laisser! Ce ce n'était de ce modèle, je n'aurais probablement pas encore de caméra CCD!

(Mise à jour aout 2103) Échange d'une caméra EOS 350D défiltrée pour une QHY8L

 

Filtres photographiques

Puisque j'utilise une caméra monochrome, l'utilisation de filtres de couleur est nécessaire afin de produire des images couleurs. De plus, afin de mettre en évidence certaines émissions de gaz dans les nébuleuses, je possède aussi quelques filtres passe-bandes. Tous mes filtres sont de marques Baader, une des marques bien connues pour ce genre d'équipement. Un des avantages d'utiliser des filtres de même marque est qu'habituellement la manufacturier s'assure que les filtres soient perfocals, ce qui veut dire que le focus est maintenu lorsque l'on change de filtre. Ceci est très important lorsque l'on désire faire une image en utilisant plusieurs filtres, comme une image RGB par exemple.

Dans le tableau ci-dessous, je vous présente chacun des filtres ainsi que leurs caractéristiques respectives, issues de la documentation du manufacturier:

Filtre [Ha]

Filtre [O3]

Pour avoir pus d'information sur la technique d'imagerie impliquant l'utilisation de filtres LRGB, suivez ce lien.

Caméra vidéo

Une autre technique d'imagerie implique l'utilisation d'une caméra vidéo de style "web cam" afin de capturer une grande quantité d'images afin de sélectionner les meilleurs pour en faire la somme.

Cette technique donne d'excellent résultat pour l'imagerie lunaire, planétaire et solaire.

Étant donné que j'en suis à mes tout début avec ce genre de technique, j'ai acheté une caméra bon marché d'Orion, soit le Solar System Imager 2.

StarShoot Solar System Imager II

Ce modèle date déjà de quelques années. Ces principales caractéristiques sont qu'il possède un capteur couleur de 1/2 pouce de 1280x1024 ayant des pixels carrés de 5.4micron.

Bien que le débit annoncé est de 15fps à pleine résolution, je n'ai jamais réussi à excéder un débit de 2-3fps en réalité. Je l'utilise donc en mode 640x480 ou j'arrive, dans le meilleur des cas, à atteindre 30fps.

Le logiciel de capture qui vient avec la caméra n'est pas des plus convivial ou des plus performant...

(Mise à jour automne 2012)

Imaging Source, DMK 21AS618 - VENDU ET REMPLACER PAR LA ZWO 120MM en 2013

Spécifications:

  • USB CCD Monochrome Camera
  • 1/4 " Sony CCD, progressive scan
  • 640x480 pixel
  • Up to 60 images/s
  • No IR filter

Et bien c'est fait! Trés performante, tel que promis. Logiciel facile à utiliser. J'arrive vraiment à capturer des images à 60fps. Vous pouvez consultez la section Album, Système Solaire, Lune ou Jupiter pour voir les résultats. Je suis très satisfait.

Étant donné que cette caméra est monochrome, je me suis aussi procuré une roue à filtre manuel de 5 x 1.25" de Orion avec filtres Baader LRGB et P-IR.

 

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Logiciels

J'utilise toute sorte de logiciels pour m'assister dans le pratique de mon passe-temps favoris. Par contre, il y en a trois que je recommande fortement puisque c'est vers derniers que je me tourne toujours pour faire le "vrai" travail lors d'une session de photographie ainsi que pour le traitement des images qui en résulte.

Planétarium

Starry Night Pro Plus v6

J'aime beaucoup ce logiciel. Il est facile d'utilisation est offre toutes les fonctions nécessaires pour la préparation et même l'exécution d'une session d'observations.

Je m'en sert principalement pour identifier les cibles potentiels à partir de ces catalogues très complets. Puis, je vérifie le positionnement de l'objet dans "mon ciel" de ma cours, avec tous les obstacles (arbres, fils, etc.) afin de planifier correctement le moment idéale pour l'acquisition (transit au méridien).

Puis enfin, je vérifie la dimension de l'objet à l'aide de la fonction "Field of View" qui me permet de décider lequel de mes télescopes convient le mieux pour l'objet cible. Je vérifier aussi l'orientation idéale de la caméra pour la cible afin de la cadrer le mieux possible.

Je n'utilise pas vraiment toutes les autres fonctions, qui sont nombreuses, telles que les visites guidées du ciel ou la "navigation" virtuelle à travers le système solaire par exemple.

 

Capture d'images

Maxim DL v5

C'est vraiment LE logiciel qui définit le standard pour la capture d'images par les astronomes amateurs. Il permet de contrôler absolument tout votre équipement d'astrophotographie pour une session de capture: La caméra CCD, la roue à filtres, la monture, le guidage, le focuser, le rotateur de champs, le dôme, alouette!

Il est bourré de fonctions pour la prise en séquence et l'automatisation. Presque tous les manufacturiers ont des pilotes compatibles avec Maxim.

Le logiciel comprend aussi toute les fonctions de base pour faire le pré-traitement des images : calibration, pile, combinaison et ajustement des couleurs, etc.

Il comprend aussi des fonctions de base pour le post-traitement des images, bien que ces dernières soient beaucoup plus limitées étant donnée que la presque totalité des astrophotographes se tournent vers Photoshop pour cette dernière étape.

D'autres fonctions très intéressantes que j'utilise fréquemment:

  • Petit planétarium pour la sélection des objets cibles par référence de catalogue. Cette fonction est intégrée avec la contrôle du télescope, ce qui est fort utile.
  • Fonction d'astrométrie pour du "plate solving", qui permet de superposer les images prisent directement dans le logiciel de planétarium, ce qui est d'une très grande aide pour le cadrage des objets. De plus, une fois résolue, il est possible de réaligner la monture à partir des images capturées.
  • Il permet aussi rapidement la création d'animation d'une série d'images capturées afin de détecter et d'observer les événements transitoires.
  • Et mille autres choses!

C'est vraiment un MUST HAVE!

 

Traitement d'images

Photoshop CS5

Que dire sur Photoshop à part qu'il permet de faire N'IMPORTE QUOI avec une des images... non mais VRAIMENT TOUT!!!

En fait, le seul vrai problème et que le logiciel est tellement complet qu'il en devient très complexe dans son utilisation. Donc, il faut mettre beaucoup de temps avant de maîtriser suffisamment les quelques fonctions nécessaires à l'astrophotographie...

Heureusement, étant donné sa domination incontestée, il existe une foule de ressources pour nous faciliter la vie dans notre apprentissage des méthodes et trucs de Photoshop spécialement pour l'astrophotographie.

Selon mon humble opinion, la meilleure ressources pour nous guider est sans aucun doute les didacticiels de Warren Keller, un maître dans le traitement d'images astronomiques sur Photoshop Il offre des leçons vidéo super intéressantes et faciles à suivre sur son site, en suivant ce-lien. Je crois que l'investissement en vaut largement le coûts!

(Mise à jour 2012)

PixInsight

C'est un logiciel de traitement d'images exclusivement pour l'astrophotographe. C'est vraiment un logiciel puissant qui gagne de plus en plus en popularité.

Je suis en train de m'y initier. C'est un logiciel complexe, qui demande beaucoup de patience et de persévérance. Par contre, étant donné qu'il est dédié à l'astrophotographie, il offre des fonctions avancées que l'on ne retrouvent nulle part ailleurs.

Étant donné qu'il offre une architecture ouverte, des dizaines de passionnés développent des fonctions avancées et uniques. C'est probablement ce qui est le plus intéressant de ce logiciel.

 

 

Accessoires

Évidemment, une foule d'accessoires sont nécessaires et très utiles. Il y en a aussi beaucoup qui ne sont pas très utiles... Je ne vous parlerai pas de ces derniers, bien que je me suis fait avoir à quelques reprises... Mais vous savez, qui risque rien n'a rien!

Vous trouverez ici la liste des accessoires que j'utilise régulièrement lors de mes sessions d'oberservation et de photographie.

Anti-buée

Les accessoires anti-buées comportent plusieurs éléments qui ensemble composent un arsenal essentiel aussi bien durant les soirée d'observation que celles dédiées à l'astrophotographie.

En effet, vous constaterez que la buée est un adversaire tenace. On doit donc être très bien équipé pour lui faire face. Sinon, vous perdrez la bataille! Ce qui gâchera presque chacune de vos soirées d'observation.

Les pare-buées

Votre première ligne de défense est le pare-buée. La plupart des télescopes de type lunette sont équipés de pare-buée rigide intégré, ce qui est fort pratique.

Pour ce qui est des autres type de télescopes, donc tous les réflecteurs, il est essentiel de se procurer ou de se fabriquer un pare-buée. Ce dernier consiste principalement en un morceau de plastique, de carton ou de métal qui sert de rallonge au tube à l'avant du télescope. Ceci permet d'empêcher la buée de venir se déposer directement sur la lame frontale ou sur le miroir au fond du tube.

pare-buée

Pare-buée flexible. Modèle illustré avec bande chauffante électrique.

Bien que les pare-buée soient essentiels, ils ne sont habituellement pas suffisant pour assurer une soirée sans buée. De plus, ils sont beaucoup moins efficace lorsque le télescope pointe relativement haut vers le zénith. En effet, plus le télescope pointe haut, plus la lame frontale est exposé à la buée qui habituellement se dépose à la verticale.

Il faudra donc compléter le pare-buée avec des méthodes plus pro actives.

Les bandes chauffante

Les bandes chauffantes sont très efficaces. Elles permettent de chauffer légèrement la lame frontale ou la lentille afin que cette dernière reste quelques degrés au dessus de la température ambiante. Cette légère augmentation de la température empêche habituellement le buée de se former sur la vitre. Évidemment, plus le taux d'humidité est élevé, plus vous aurez besoin de chauffer afin de contrecarrer l'effet de la buée.

Les bandes chauffantes sont contrôlées à l'aide d'un contrôleur variable. Dépendant du modèle, le contrôleur peut se connecter à 1, 2 ou 4 bandes chauffantes.

Controlleur de bandes chauffantes à 4 canuax

Bande chauffante

Les bandes chauffantes sont de longueurs variables adaptées au diamètre du télescope Plutôt que d'acheter une bande pour chaque télescope, vous pouvez en prendre une qui convient à votre plus gros instrument et l'enrouler plus d'un tour pour ceux de plus petit diamètre.

Ne pas oublier que si vous avez un autoguideur, ce dernier aura aussi besoin de sa propre bande chauffante.

De plus, si vous faite de l'observation visuelle dans les nuits froides, vous aurez probablement besoin d'une ou deux bandes chauffantes pour vos oculaires. En effet, le simple fait d'approcher votre oeil cause souvent la création d'un dépôt de buée sur l'oculaire. Lorsqu'il fait froid, cette buée se transforme immédiatement en glace! Et croyez-moi, la glace sur une vitre froide, ce n'est pas du gâteau! Dans ce cas, il ne vous reste plus qu'à utiliser un séchoir à air ou de plier bagage!

Il faut noter que les bandes chauffantes ne sont pas une solution miracle. Il ne faut pas abuser de la chaleur avec des télescopes puisque l'utilisation de bandes chauffantes provoque des gradients de chaleur sur le tube ainsi que sur les éléments optiques exposés. Les gradients sur le tube causent des courants de tube et des contraintes qui déforment les éléments optiques. Évidemment, ceci vient affecter la performance de l'instrument de façon plus ou moins importante dépendant de l'intensité du gradient.

De plus, si vous possédez un réflecteur à lame de grand diamètre, la bande chauffante ne produit pas assez de chaleur pour assurer que la lame soit réchauffé suffisamment jusqu'en son centre dans toutes les conditions. Il arrive donc fréquemment qu'un anneau de buée se forme autour du secondaire. Bien que ceci n'empêche pas l'observation, la performance de l'instrument s'en trouve proportionnellement dégradée.

Finalement, les télescope sans lame (Newton, Ritchey-Chrétien) ne peuvent pas utiliser de bandes chauffantes puisqu'ils ne possèdent pas de lame à chauffer mais seulement un miroir au fond du tube. Dans ce cas, seule la longueur du tube offre une protection. Par contre, tel que mentionné plus haut, ceci n'est pas infaillible.

Le séchoir à air

En tour dernier recours, il ne reste plus qu'à utiliser un séchoir à air chaud (tiède en fait!) afin d'enlever la buée, ou encore pire, la glace (!), qui se dépose sur les éléments optiques. Ceci n'est habituellement nécessaire que lorsque le taux d'humidité est très élevé. Par contre, si vous en avez pas un à la portée, vous le regretterai!

Séchoir à buée 12V

Je vous souhaite donc bonne chance dans votre lutte contre la buée! Moi, je me suis battu longtemps avant de m'équiper convenablement. Malgré tout, il arrive une ou deux fois par année que je perde la bataille quand même!

Dans ce cas, il ne reste plus qu'à plier bagage...

Focus

Le focus est critique en astrophotographie. En effet, tout le monde à déjà vue le résultat d'une image hors-focus... De plus, la différence entre une image au focus ou hors-focus représente souvent un déplacement du capteur par rapport au foyer que d'une fraction d'un millimètre! C'est donc un exercice de haute précision.

Il existe une foule de méthodes pour atteindre le focus. Certaines plus précises que d'autres. Certaines plus coûteuses que d'autres.

La méthode que je privilégie, à cause de sa très grande précision et de son faible coût, est la méthode par masque de Bahtinov. Afin de comprendre en quoi consiste cette méthode, je vous invite à suivre ce lien.

Vous devrez vous procurer ou fabriquer un masque de dimension adaptée au diamètre de chacun de vos instruments. Le prix varie d'une dizaine de dollars pour un petit instrument à environs une cinquantaine de dollars pour un instrument de 12 pouces.

Masque de Bahtinov

Images successives prises au télescope représentant le processus de mise au point à l'aide d'un masque de Bahtinov

Cette méthode peu coûteuse fonctionne à merveille pour moi. Je ne me souviens pas d'une fois ou j'ai manqué le focus en utilisant cette méthode!

Boite de lumière

Une technique essentielle afin de soutirer le maximum des images capturées en astrophotographie est la calibration. La calibration comprend trois type d'images dont la plus difficile à réaliser est sans aucun doute les "Plages Lumineuses Uniformes" (PLU) ou flat-field en anglais. En fait, l'application des ces images de calibration aux images capturées donne des résultats tout simplement spectaculaire! C'est un must!

Afin de capturer ces images, on doit avoir une source complètement uniforme et blanche qui couvre complètement tout le diamètre de l'instrument. Ceci n'est pas aussi simple!

J'ai essayé plusieurs méthodes, mais la technique qui m'a donné les meilleurs résultats, de façon facilement répétable, et qui ne coûte pas trop chère, est celle de la "boite de lumière". J'ai construit moi même des boites de lumière pour chacun de mes instruments. Les boites de lumière sont fabriquées à partir de foam board, de colle chaude et de papier parchemin. La source de lumière n'est qu'une simple lumière à LED ultra blanche à batterie que l'on retrouve presque partout.

Construction maison du boite de lumière

Pour en savoir un peu plus sur la fabrication d'une boites de lumière, vous pouvez suivre ce-lien.

J'ai maintenant des boites de lumière pour tous les télescopes que je possède. J'ai fait un adaptateur afin de pouvoir utiliser la même boite pour les trois réfracteurs.

Couverture de protection

 

 

Câbles et câblage

 

Rangement

 

Batteries d'alimentation

 

Autres accessoires

 

Éclairage

 

Chaise

 

 

Tables